Les Princesses à Paname
Rentrer du boulot vendredi soir, voir une pub matraquée à la télé qui annonce un spectacle le dimanche suivant qui, je le sais, plairait tant à Nini et Mini Princesse…
Constater sur internet qu’il reste des places pour le concert de 15h, carré or, un bras chacune (mais comprendre qu’à ce prix-là, on aura une figurine Disney et une affiche dédicacée, ouf alors ça va…)
Ne surtout pas (trop) réfléchir à la petite folie qu’on se prépare à faire et se dire BINGO ! je prends…
Le jour J, aller à Paris, se balader mère et filles sur les Champs puis prendre le métro
Arriver devant la salle, (expliquer au gentil monsieur qui distribue les cadeaux que moi, perso, les figurines Disney… bof, et que donc il peut donner celle qui devait me revenir à la dame là, oui, elle, qui campe devant le stand depuis ¾ d’heures "allezzzzzzzz quoi, s’il vous plait, vous m’en donnez une ? quoi carré or ? allez s’il vous pléééééééééééééééééé"
Regretter (presque) son geste en constatant que la dame râle comme c’est pas permis parce que non, décidemment "c’est pas celle-là que je voulais, z’avez pas la Reine des Neiges ? j’l’adore trop la reine des Neiges"
Entrer dans la salle du Trianon, être placées par une gentille dame à qui on donne une pièce (je prévois toujours un peu de monnaie pour les ouvreurs(ses), en souvenir d’une de mes meilleures amies).
Voir peu à peu que les filles comprennent, que leurs visages s’illuminent, que leurs yeux pétillent puis que leur joie éclate
Profiter à fond du spectacle, cet après-midi je m’en fou moi aussi je suis une princesse et j’ai 10 ans
Réserver après le concert une dernière surprise à mes p’tites nanas, qui posent pour une photo avec la chanteuse
Repartir en mangeant un yaourt qui vient de nous être offert par de charmantes hôtesses vêtues d’un uniforme bleu Danone des plus…improbables (le yaourt par contre était bon, ça fait du bien quand on a une fringale, cette fois je n’ai offert le mien à personne, naméoooooooooo)
Redescendre doucement de nos nuages en même temps que dans les sous-sols du métro pour repartir tranquillement
Savoir que mes gamines ont des souvenirs plein la tête pour un bon moment
Se dire que cette journée valait finalement son prix, car en définitive une journée comme celle-là n’a pas de prix